L’histoire du bâtiment de l’Hôtel de Ville

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, une visite historique du bâtiment de l’Hôtel de Ville sera organisé le dimanche 17 septembre. C’est l’occasion de vous raconter l’histoire ce bâtiment qui abrite aujourd’hui les bureaux de bon nombre de nos collègues.

Suite à un édit royal promulgué en 1662 par Louis XIV, la ville de Digne va édifier le bâtiment de «charité » (Hospice de la charité), inauguré en 1713 et achevé en 1720. Il comportait, un rez-de-chaussée et un étage.

L’assise du bâtiment est restée  la même  depuis cette époque.

  • Le rez-de-chaussée abritait, une chapelle au centre, les cuisines, le lavoir et autres dépendances.
  • L’étage : Dans chaque aile, une pour les hommes l’autre pour les femmes, un escalier permettait d’accéder aux dortoirs du premier étage et aux chambres de l’aumônier, du bedeau, et de la gouvernante.

Les pensionnaires de la Charité sont formés puis sont employés à différents travaux tels que : boutonnerie, cordonnerie, filature, tricotage, passementerie, tissages divers, commerce de la glace, mais également la fabrication de fez pour la Tunisie. Toute la production est vendue au profit de la maison. Par deux fois dans le courant du XVIIIe siècle, les pauvres durent momentanément évacuer la Charité, pour laisser la place à des troupes de soldats (guerre de succession d’Autriche, armée révolutionnaire). Ils retournent alors vers l’hôpital St-Jacques, lequel sera dénommé « Maison de la charité ».

C’est après la Révolution, à la fin du XVIIIe siècle, que le bâtiment  fut transformé en casernement. Au XIXe siècle, la mutation sera pérennisée.

  • En 1808, deux corps de garde avaient été construits à l’entrée près du pont sur le Mardaric. Le bâtiment fut exhaussé de deux étages, plus galetas vers 1833 et la chapelle fut transformée en réfectoire.
  • Le 20 mai 1835, l’hospice de la Charité devenait caserne d’infanterie par cession du bâtiment au département de la Guerre. L’Etat prit à sa charge l’entretien et l’exploitation de cette construction. Digne sera ville de garnison de 1835  jusqu’en 1945. Elle abritera  le 3e de ligne, le 55e d’infanterie, le 20e BCA, au 1er régiment bas-alpin, mais également les troupes d’occupation, italiennes et allemandes.
  • Puis, cette caserne abritera un bataillon de chasseurs alpins jusque dans les années

Le bâtiment pris le nom de « caserne Desmichels » le 5 février 1887, en hommage à un Général d’empire natif de Digne.

A partir de 1949, le bâtiment abritera le commissariat de police (Police nationale)

Le 17 novembre 1977, alors que la caserne n’abrite plus de militaires hormis quelques effectifs de la gendarmerie mobile et après 16 ans de procédures et de tractations entre le ministère de la Défense et les différentes municipalités, la caserne Desmichels entrait dans le patrimoine communal.

En 1982, la ville de Digne décidera de conserver et de rénover cette grande bâtisse centrale pour en faire son Hôtel de Ville et le cœur de la vie associative.

On a retrouvé dans l’ancienne chapelle de la Charité misent en remploi, deux colonnes de pierre noire datant du XIe ou XIIe siècle. Elles se trouvent actuellement dans le hall de l’Hôtel de Ville de même que le buste du Général Desmichels.

 

LES SYMBOLES DE NOTRE REPUBLIQUE

 

Le drapeau tricolore : Il est adopté au début de la Révolution Française. Le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd’hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu’elles soient civiles ou militaires.

 

La devise «  Liberté Egalité Fraternité » : Héritage du siècle des Lumières, la devise  » Liberté, Egalité, Fraternité  » est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s’imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd’hui partie de notre patrimoine national.

 

L’hymne national – La marseillaise : A l’origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s’est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles.

 

Le buste de Marianne : A la fin du 19ème siècle, pour remplacer la tête des rois, on prend l’habitude de la représenter par la république par un buste de femme coiffée d’un bonnet phrygien (bonnet porté par les esclaves qui étaient devenus libres à l’époque des Romains).

Cette femme va être appelée Marianne, c’est une allégorie de la République française. Elle a souvent les seins nus pour rappeler qu’elle doit nourrir le peuple de ses valeurs.

 

La fête nationale le 14 juillet : Chaque année depuis 1880, la République commémore le souvenir et la signification de deux événements révolutionnaires qui placent le peuple au cœur de l’action. 

  • Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, de l’événement au mythe.
  • Le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération, l’union de la Nation.

 

En 1790, La Fayette incite à organiser pour le premier anniversaire de la prise de la Bastille une fête nationale célébrant la fédération, proposition acceptée par l’Assemblée. L’Assemblée veut que cette commémoration du 14 juillet soit une fête l’unité de tous les Français.

Par le 14 juillet 1789 la Révolution crée l’événement, par le 14 juillet 1790 elle crée l’expérience festive.

 

Le sceau : Marque distinctive et signe d’autorité, le sceau est détenu au Moyen Age et sous l’Ancien Régime par les différents pouvoirs civils ou religieux et par le roi lui-même. Aujourd’hui l’usage du sceau n’est réservé qu’à des occasions solennelles comme la signature de la Constitution et éventuellement ses modifications. Le sceau actuel de la République est celui de la IIème République, frappé en 1848.

 

Le faisceau de licteurs : Les faisceaux sont constitués par l’assemblage de branches longues et fines liées autour d’une hache par des lanières. Dans la Rome antique, ces faisceaux étaient portés par des licteurs, officiers au service des Magistrats et dont ils exécutaient les sentences. La révolution française réinterpréta ce symbole : le faisceau représente désormais l’union et la force des citoyens français réunis pour défendre la Liberté. L’Assemblée constituante impose en 1790 ses « antiques faisceaux » comme nouvel emblème de la France.

A la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la République française « une et indivisible » (tel un faisceau). Il est repris sur le sceau de la 1er  République puis sur celui de la IIe République, toujours en usage aujourd’hui.

 

Le coq : il n’est pas un symbole républicain. Le coq apparaît dès l’Antiquité sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois à la suite d’un jeu de mots, le terme latin  » gallus  » signifiant à la fois coq et gaulois.

 

LIBERTE, ÉGALITE, FRATERNITE

Liberté, Égalité, Fraternité est la devise de la République française

« Héritage du siècle des Lumières, la devise  » Liberté, Egalité, Fraternité «  est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s’imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd’hui partie de notre patrimoine national. Même si la Constitution de 1958 a privilégié le drapeau tricolore comme emblème national, Marianne incarne aussi la République Française. »

 

  • La liberté implique que chacun puisse penser et s’exprimer librement. Nous sommes tous différents, mais nous avons, en France, tous les mêmes droits : celui d’aller à l’école par exemple.

 

  • Egalité : Nous avons également tous le Devoirs de respecter la loi qui est la même pour tous. C’est ce que signifie l’égalité.

 

  • La fraternité est ce lien d’amitié et de solidarité qui unit les gens. Il est important de ne pas se sentir seul et d’avoir des amis. Dans de nombreuses situations, il est nécessaire de jouer (ou de travailler) à plusieurs pour gagner. Il est également important d’aider les autres qui peuvent être en difficulté.