Malgré la fin des mesures de confinement le 11 mai 2020, la plupart des mesures sanitaires prises pendant la période d’urgence sanitaire se poursuivent et sont adaptées afin d’éviter une recrudescence de l’épidémie de COVID-19. Ainsi, avec la reprise de l’activité, et le protocole de déconfinement il convient de faire le point.

En préambule il convient de rappeler qu’il est de la responsabilité de tous de respecter  les gestes barrières et de distanciation sociale qui s’imposent toujours. Les agents sont les premiers acteurs de la protection de leur santé dans la gestion de cette crise sanitaire au quotidien : ils doivent bien entendu appliquer les consignes mais également faire remonter toute information nouvelle ou tout dysfonctionnement, pour contribuer à l’évaluation en continu des risques et, le cas échéant, à l’adaptation des mesures de prévention.

Ainsi, pour rappel :

• Le port du masque est obligatoire dans les lieux clos quelle que soit la distanciation sociale et en extérieur, les masques doivent être systématiquement portés par tous dès lors que les règles de distanciation physique ne sont pas garanties.
• Se laver les mains de manière approfondie et fréquemment à l’eau et au savon ou utiliser du gel ou une solution hydro-alcoolique
• tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter.
• Saluer sans se serrer la main, proscrire les embrassades etc…

1 . Situation des agents présentant des signes évocateurs  du covid19 (fiche à télécharger ici).

Le protocole national de déconfinement du 24 juin 2020 précise la conduite à tenir en cas de salariés présentant des symptômes de COVID-19 et définit un protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés.

 

Gestion de cas symptomatiques du COVID-19 sur site :

Mesures immédiates :

➢ S’assurer  que la personne symptomatique et le personnel lui venant en aide soient porteurs d’un masque et qu’ils se soient lavés et désinfectés les mains.
➢ Enregistrer le nom de la personne et ses coordonnées et en informer le service des Ressources Humaines et /ou le Service Prévention Sécurité, effectuer un signalement auprès du chef de service
➢ Si son état de santé le permet, renvoyer immédiatement la personne symptomatique à son domicile avec la consigne de contacter son médecin traitant le jour même qui lui prescrira un test.
➢ Si la personne symptomatique n’est pas en capacité de rentrer à son domicile seule :
–  isoler la personne dans une pièce (sous surveillance) en attendant sa prise en charge,
–  demander qu’une personne de son entourage vienne la chercher pour la raccompagner à son domicile (placer la personne à l’arrière de la voiture, à l’opposé du conducteur) ou contacter les secours extérieurs (18).

2. Les personnes dont le test de dépistage est positif (fiche à télécharger ici).

Les personnes dont le test de dépistage est positif doivent s’isoler pendant la durée des symptômes (en moyenne 14 jours).À réception des résultats du test, le médecin prescripteur (ou l’Assurance Maladie) prend contact avec elles par téléphone pour leur expliquer les démarches à suivre et si besoin, leur délivrer un arrêt de travail pour couvrir la période d’isolement. La transmission du document à l’employeur doit se faire sans délai.

3. Les personnes dont le test de dépistage est négatif

Un test négatif n’entraîne pas forcément immédiatement la reprise immédiate du travail. L’isolement peut-être le plus souvent maintenu quelques jours.Dans ce cas et selon les consignes de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, le praticien médical délivre au patient un arrêt de travail couvrant la période nécessaire d’isolement.

4. Pour les cas-contacts * (fiche à télécharger ici).

Demander aux agents de contacter le jour même leur médecin traitant pour un avis médical. Par précaution et au cas par cas, un avis d’éviction du travail pourra être émis par le médecin jusqu’au retour du résultat du test (virologique ou sérologique) de la personne symptomatique.

• L’arrêt maladie
  Il s’agit de congé de maladie ordinaire de droit commun octroyé sur présentation d’un arrêt de travail délivré par le médecin traitant ou le médecin prenant en charge la personne.

PS : les arrêts délivrés à partir du 11 juillet 2020 se voient à nouveau appliquer le délai de carence d’un jour.

*Cas Contact : toute personne ayant partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ; Ayant eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée, (ex. conversation, travail, repas, accolades, embrassades).

Entourage professionnel qui a été en contact rapproché avec l’agent malade jusqu’à 2 jours avant le début des signes de la maladie.